Excursion sur les îles du CNES

Ce mercredi, les étudiants de l’ENSMA ont pu découvrir les idylliques îles du Salut, situées à une quinzaine de kilomètres de Kourou. Faisant part entière au Centre Spatial Guyanais et appartenant de ce fait au CNES depuis 1971, elles sont situées sous la trajectoire de certains lancements, ce qui constitue un site stratégique pour le suivi des missions. De plus, leur privatisation par le CNES permet à l’agence de les évacuer avant chaque lancement. Cet article aborde plus en détails le sombre passé de ces îles.

L’archipel est composé de 3 îles. L’île Royale, la plus grande, sur laquelle les explorateurs poitevins ont posés leur pieds, et qui constitue la quasi-totalite des activités touristiques. En face de son embarcadère, l’île Saint-Joseph, proposant moins d’activités et de ce fait bien moins visitée. Enfin, l’île du Diable, dont l’accès est strictement interdit.

Les intrépides futurs ingénieurs ont donc pu explorer l’île Royale dans ses moindres recoins, accompagnés de l’inhabituelle faune sauvage qui s’y trouvait. Singes, iguanes, tortues, agoutis (rongeurs entre rats, écureuils et lapins, plutôt charmants malgré cette description peu convaincante) et… coqs. Après tout, nous sommes en France. Il était possible de se délecter de noix de coco à volonté, pour peu que nous soyons capables d’ouvrir leurs épaisses coques avec les moyens du bord.

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La faune de l’île

Sur l’île, outre les anciennes installations dédiées aux utilisations passées du lieu telles que l’hôpital militaire, le cinétélescope du CNES se dresse. Il permet de suivre la trajectoire des lanceurs peu après leur décollage.

Enfin, comme à l’aller, il fallut environ une heure de bateau pour rejoindre le ponton des Balourous, point de départ de cette merveilleuse expédition.